Le choix d’un poêle à bois ne s’improvise pas ! Différents modèles sont disponibles avec chacun leurs avantages et de belles économies à la clé !
Le poêle à bois : un choix de raison
L’installation d’un poêle à bois répond une envie de diminuer son budget chauffage, tout en utilisant une énergie renouvelable. Toujours considéré en tant que chauffage d’appoint, le poêle à bois est à même de devenir le mode de chauffage principal dans une maison bien isolée. Il devra toutefois être complété par des radiateurs ou un plancher chauffant pour obtenir un niveau de confort satisfaisant dans l’ensemble des pièces de la maison.
Le poêle à bûches : traditionnel et incontournable
Les adeptes d’une belle flambée de bois trouveront leur bonheur avec le poêle à bûches.
La technologie moderne a en effet transformé le poêle à bûches en bête de course avec un procédé de double combustion qui fait augmenter le rendement en flèche. Pour la même quantité de bois brûlée, la chaleur dégagée est supérieure avec une chambre de postcombustion qui permet de brûler les gaz générés par la première combustion des bûches.
Une seconde technologie est adaptée aux résidences secondaires que l’on souhaite réchauffer rapidement. Le poêle turbo chauffe très vite une pièce avec son entrée d’air secondaire.
Poêle à pellets ou granulés de bois : autonomie et confort
Le poêle à granulés de bois, qu’on appelle également des pellets, est plus qu’une alternative au poêle à bûches. Il s’en distingue par son autonomie remarquable. La trémie d’un poêle à granulés de bois permet déjà de tenir une journée voire plusieurs jours suivant le niveau de puissance du poêle.
Ce niveau d’autonomie déjà nettement plus confortable que celui d’un poêle à bûches peut couvrir la période de chauffe entière avec l’installation d’un silo de stockage. Plusieurs solutions sont envisageables avec un silo enterré, maçonné, rigide sur pied ou encore souple en tissu. Le stockage étanche des granulés de bois les protège de l’humidité et de la poussière, afin de ne pas diminuer le rendement lors de la combustion.
Un silo de stockage de pellets alimente un poêle de façon automatique, ce qui réduit complètement la manutention nécessaire.
Prix de l’installation d’un poêle à bois
Du fait de la combustion du bois, le poêle à bois génère de la fumée qu’il faut rejetter à l’extérieur de l’habitation. Pour une habitation ancienne équipée d’un ancien conduit de cheminée, la réalisation d’un tubage en inox assure la sécurité nécessaire. Le prix du tubage d’un conduit de cheminée dépend de la longueur de ce conduit, et des éventuels coudes nécessaires. Pour un tubage en inox, il faut en général compter entre 800 et 2000 euros. L’installation et la mise en service d’un poêle à granulés revient à 800 euros, auxquels il faut ajouter le prix du poêle en lui-même. Suivant les modèles, un poêle à granulés de bois coûte en moyenne entre 3 000€ et 16 000€.
Un poêle à bûches est accessible avec des prix débutant à 400€, mais pour un poêle à bois à double combustion avec la pose le budget à prévoir est en moyenne 5 000€.
En l’absence de conduit de cheminée, le poêle à bois s’installe en ventouse. Cela correspond à une évacuation des fumées en façade, sans conduit de cheminée vertical qui passe par la toiture. Une installation en ventouse est possible avec un poêle parfaitement étanche à l’air, afin d’éviter un risque de retour des fumées en cas de vent puissant.
Les avantages fiscaux pour l’installation d’un poêle à bois
Tous les poêles à bois ne sont pas éligibles au crédit d’impôt à la transition énergétique, le CITE. Parmi les éléments techniques qui font la différence, le rendement arrive en tête. Les poêles à bûches dont le rendement est inférieur à 70 % ne permettront pas de prétendre au crédit d’impôt dont le taux de remboursement est actuellement de 30 % de l’investissement. Le label flamme verte correspond aux appareils éligibles, mais il faudra également faire intervenir un professionnel reconnu RGE pour prétendre à cet avantage fiscal non négligeable.
